about you

• Pays
Corée
• Ville
Séoul
• Anniversaire & Age
24 Novembre & 23 ans
• Occupation
jAnimatrice radio
• Statut
Célibataire
• Famille
Sa mère
• Orientation
Hétérosexuelle

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derrière le pc

• pseudo
J.J
• age
21 ans
• découverte du forum ?
Top site
• qui suis-je ?
Inventé
• mot de passe
Validé par Sunny
• un dernier mot ?
très jolie design *_*

your story

Franchement, les histoires c’est chiant. La vie des gens, si elle n’est pas intéressante, je m’en fous. Je dois avouer que la mienne ne l’est pas tellement. C’est celle de monsieur ou de madame tout le monde.
Ca a commencé comme partout, un couple qui s’aime, et un gosse qui débarque. La gosse c’est moi. Des souvenirs de mon enfance, j’en ai. Des bons ? Pas forcément. Dès mon plus jeune âge mon père m’a habitué aux coups et à la forte odeur de l’alcool. Renvoyé de son poste de directeur adjoint d’une grande compagnie, il nous l’a fait payer. Ma mère tentait nous tenir la tête hors de l’eau, histoire que l’on puisse vivre correctement. Pas de console, ni de jeux vidéo. Une poupée pour Noël et basta. Je devais avoir dans les cinq ans quand il a lever la main sur moi pour la première fois. Je n’oublierai jamais son haleine dégueulasse et sa grosse main qui s’abat sur ma joue. Depuis ce jour la, je n’ai éprouvé que du dégoût pour lui. Dans mon cœur, mon père était mort. Un enfant battu, rien de plus banal de nos jours. Ma mère ne m’a pas sorti de cet enfer, elle n’avait pas la force, elle était prise dans l’engrenage. Il savait ou frapper, pour ne laisser aucune trace. On était prisonnière d’un foutu alcoolique. Je pense que c’est une des choses qui à forgé mon caractère, qui me pousse à ne plus faire confiance, ou à m’enfuir.
J’ai subi ses violences, sans rien dire, sans pleurer, durant des années. Je ne disais rien à l’école, je n’allais pas dormir chez mes camarades pour ne pas avoir à me déshabiller devant elles. Je me renfermais sur moi même. J’avais besoin d’aide mais personne ne m’entendait. Tu parles d’une enfance heureuse. Malgré tout, mes notes restaient bonnes. Je n’avais pas la force de me libérer de mon emprise, jusqu’à l’adolescence. Je suis devenue quelqu’un de froid, de presque insensible, plus rien ne m’importait. Je ne rentrais plus le soir, je trainais dehors, je laissais ma mère avec le monstre. C’était beaucoup plus facile comme ça. Les choses deviennent plus simples dès lors que l’on ferme les yeux. J’ai fait mon choix. Je ne voulais plus vivre comme ça, je ne voulais plus fuir. Je voulais vivre tout simplement. Être vivante, sans tous ses liens m’empêchant de faire un pas en avant. J’ai prit ma vie en main, je lui ai écrasé un vase sur la tête, il s’est brisé et mon père s’est écroulé. Je ne supportais plus tous ses coups. J’ai choisi. Et à cet instant précis, j’ai pu respirer. Ma souffrance s’est dissipée jusqu’à disparaître. Jamais je n’oublierai ses années de souffrance, mais elles ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Quelqu’un de bien. J’ai fait ma valise, et celle de ma mère. Nous sommes partis, sans dire un mot. Un nouveau départ comme on dit.
Je ne me suis jamais autant épanouie. J’avais l’impression d’avoir chasser mes démons. Plus besoin de garder mes distances, je pouvais faire ce dont j’vais envie. Et franchement, je pensais pas un jour finir à la radio. J’avais prévu de faire des études de médecines et puis j’ai commencé à animer la radio du lycée. Je crois que j’ai eu le coup de foudre. C’était comme une révélation. Adieu médecine, bonjour la radio. Un drôle de changement. J’ai passé mes examen, récupérer mon diplôme, et je suis allée frapper à toutes les portes de studios. J’ai commencé par faire des stages, et puis j’ai trouvé ma place dans une émission matinale. Je suis très fière de mon parcours. J’ai mon petit appartement depuis un an maintenant. J’ai pris ma vie en main. Parfois, il faut simplement forcer le destin. Je n’ai plus de nouvelles de mon père et je n’irai jamais en chercher. C’est terminé.